Ce matin, j’ai envie de partager avec vous le fameux jour où j’ai trouvé ma robe de mariée. Je sais que vous l’attendez avec impatience depuis le jour où je vous ai raconté mes tous premiers essayages. Rappelez-vous, je vous avais écrit dans cet article, ma journée marathon dans 4 boutiques bordelaises. Cela ne s’était pas déroulé comme je l’avais imaginé… Une grande déception ! J’étais désorientée, je ne savais plus qu’elle style de robe je voulais, et surtout je n’avais pas envie de choisir par dépit. J’avais fait le tour de toutes les boutiques de robe de mariée sur Bordeaux et je commençais à me dire qu’il fallait que je monte à Paris pour découvrir de nouvelles choses…
Une recherche inattendue
Après avoir fait le tour sur Internet pour la millième fois, je recommence… Direction Google : « Robe de mariée Aquitaine ». Les premiers résultats s’affichent, je les connais par cœur… Du coup, il me vient l’idée de me diriger dans « Map ». La carte est axée sur Bordeaux Centre et je décide de dé-zoomer un peu. Je découvre alors les agglomérations voisines. Puis je dé-zoome encore, puis un peu plus. La carte s’étend jusqu’à Brive-la-Gaillarde et Royan, c’est pour vous dire… Et là je lis à haute voix « Le Clos des mariées » situé à Langon. Mais qu’est-ce que c’est ?
Je clique donc sur ce lien qui m’emmène à sa fiche : « Le clos des mariées est une boutique spécialisée dans la robe de mariée et la robe de soirée. Je vous propose également une vaste gamme de services pour répondre à tous vos besoins (événementiel). » La boutique à une jolie façade, avec une grande vitrine, l’intérieur à l’air sympa, ça mériterait bien que je m’y intéresse de plus près.
Je me rends donc sur le site internet de la boutique où je découvre son univers et surtout les marques qu’elle propose :
Rosa Clara
Luna Novias
St. Patrick Studio
White One
Miss Kelly
MK Collector
Bingo ! Il y a celles que j’avais déjà repérées en amont (Voir l’article « Mes astuces pour choisir sa robe de mariée ») !! Je prends mon téléphone et j’appelle pour avoir plus de renseignements. Comme j’avais vu certains modèles sur Internet je demande à la dame si elle a ces références en boutique. Il y en a quelques unes et de nouveaux modèles qu’elle vient de rentrer alors je prends finalement rendez-vous quelques jours après pour pouvoir essayer et surtout… pour trouver ma précieuse !
Le brief
Nous voilà avec ma maman à Langon, à environ 45 minutes de route de Bordeaux. Le trajet est vite passé, et j’étais toute excitée à l’idée d’essayer de nouvelles robes ! Excitée mais un peu stressée à l’idée de ne pas trouver. En fait je me suis mise dans un tout autre état d’esprit que la première fois : profiter de l’instant présent et ne pas me prendre la tête. Si la robe doit se trouver là tant mieux, sinon ce n’est pas grave je la trouverais ailleurs.
Il est 10h00, nous sommes au 13 rue Maubec, devant la vitrine de la boutique. Et c’est parti… Je pousse la porte et je rencontre Béatrice, la gérante. « Nous avions rendez-vous cet après-midi« me dit-elle. Zut, ça commence mal ! L’une d’entre nous a du mal comprendre au téléphone, mais comme elle n’avait pas de rendez-vous à cette heure-ci, nous avons pu rester sans aucun soucis.
Le rendez-vous débute par un petit briefing de ce qui s’est passé à Bordeaux. Ma mère en rajoute une couche en lui disant que j’étais vraiment mal à tel point que j’ai pleuré le soir même des essayages… Merci maman, c’est cadeau ! Néanmoins grâce à ces tous premiers essayages je savais ce que je n’aimais pas et ce que je voulais plus précisément. Je fais donc part à Béatrice que je ne souhaite pas de robe sirène et que j’aimerais un beau dos nu (le reste je ne vous dis pas haha). Nous nous sommes rapprochées toutes les trois de la tringle où toutes les robes sont disposées. Rien qu’au premier regard, je sentais qu’il allait se passer quelque chose ici… Elles ont l’air toutes canon ! Je me dis que c’est bon signe, et je commence à me détendre, et à profiter de ce moment.
Ainsi, après avoir défini le budget, pendant environ 10 minutes, Béatrice fait le tour de son stock. Elle enlève les modèles qui ne correspondent pas à mes souhaits et me proposent toutes les autres hormis celles qui sont hors budget. C’est parti, je fais mon shopping ! Oui – Oui – Très jolie celle-là – Non trop chargée – Ah oui oui oui – Celle-là aussi … Je vous laisse imaginer la scène !!! C’était un super moment.
Passage en cabine
Maintenant il n’y a plus qu’à ! Les robes sont toutes disposées sur la tringle à rideau dans la cabine. Cabine qui, au passage, est immense ! C’est très agréable, je me sens à l’aise pour passer aux essayages. Je crois avoir sélectionné 8 robes. Il y a du boulot, ça va être du sport (Quel sport agréable !!). La première est validée. Tout comme la deuxième. Puis la troisième… Béatrice m’explique qu’il va falloir faire un choix au fur et à mesure sinon la décision sera trop difficile. Je comprends ce qu’elle me dit et je décide d’éliminer plusieurs modèles.
Il y en a une que j’aime beaucoup : son haut est tout simplement canon avec sa dentelle ajourée effet tattoo. Je vois à la tête de ma mère et de Béatrice que celle-ci me correspond et qu’elle me va vraiment bien. Cela me touche de les voir aussi souriantes que cela. Et cela me conforte dans mon choix. Je reste plusieurs minutes habillée dans celle-ci, je me sens bien dedans mais il est temps de l’enlever pour en essayer une nouvelle.
Une nouvelle qui ne me plait pas autant que celle-ci. Alors next ! Lorsque Béatrice m’enlève cette robe qui n’a pas fait fureur, je regarde sur la tringle à rideau, la suivante. Et en la regardant mes yeux brillent. Rien que sur cintre je la trouve magnifique ! Je glisse alors à Béatrice :
« Celle-ci elle est vraiment belle ! »
Mais sa réponse n’est pas allée dans mon sens car je me souviens de ses mots : « Hmmm je ne pense pas qu’elle sera mieux que celle d’avant, elle est trop lourde ». Un peu déçue, je n’ai qu’une seule hâte : l’enfiler et me voir dedans ! Une fois le rideau ouvert, je me découvre dans le miroir. Intérieurement, je me trouve jolie. Comme avec toutes les autres d’ailleurs, car ce sont des très belles pièces, mais cela ne me procurait rien de plus. Alors qu’avec celle-ci, c’était différent; je me sentais différente, et je ne savais pas trop comment l’expliquer. A ce moment-là, je ne réfléchis pas, j’apprécie seulement le moment. Je me regarde de face, puis de dos, et sur les côtés. C’est simple, je ne tiens pas en place dans cette cabine. En plus il y a des miroirs partout, alors je n’en perds pas une miette. Je m’approche pour regarder dans la glace les détails du haut, puis je jette un œil à la jupe, aux matières. Je la touche de partout, j’apprends à l’apprivoiser… Quand ma mère et Béatrice me sortent :
« Oh non, pas celle-là. Tu es beaucoup mieux dans l’autre »
« Je suis d’accord, celle-ci ne vous correspond pas. Elle irait pour quelqu’un de plus âgé »
S’en ai suivi toute une série d’arguments de ma part pour leur faire comprendre qu’elle m’allait et me plaisait. Dans le lot, sans vous en dire trop, je peux vous citer les mots suivants : moderne, stylé, peu commun, couture, personnalité, détail et finesse. Leur réaction m’a vraiment surprise, et je dois dire que je ne m’y attendais pas. Mais je ne lâchais pas l’affaire, j’étais au fond de moi, certaine de ce choix. En réalité ce qui a le plus surpris ma mère c’est que la robe que je portais ne correspondait pas à mes attentes. Elle m’a quand même sortie « C’est tout ce que tu ne veux pas« . Alors qu’au final si : elle avait la bonne forme et la bonne matière. Il y a avait juste un détail qui changeait au niveau du haut de la robe. Et je pense que c’est ça qui l’a perturbé. Je lui explique tout ça en ajoutant que je n’avais jamais essayé ce style de robe auparavant et que c’est pour cette raison qu’elle pensait que ça ne correspondait pas à mes envies.
Quitte ou double
De retour en cabine après cette situation inattendue, Béatrice me chuchote « Madame a bon goût« . Et alors là je n’ai plus rien compris. Il y a 10 minutes elle me disait que la robe me vieillissait et maintenant elle me dit ça. Incompréhension totale. Je lui demande pourquoi elle me dit ça et elle me dit « C’est une très belle robe » tout en me montrant l’étiquette du prix. Je regarde le montant, puis je regarde Béatrice en lui disant « Mais non !!! » Ce moment restera gravé dans ma mémoire ! Cette complicité que l’on a vite eu toutes les deux, a échanger en cachette dans la cabine comme des amies, c’était comique ! Ma mère qui entendait nos messes basses plaisantait en nous demandant ce qui se passait mais nous n’avons rien lâché. En effet, le budget était largement dépassé. Ainsi, je comprenais mieux la réaction de Béatrice lorsque je portais ce modèle. Elle savait que celui-ci ne correspondait pas au budget, c’est pourquoi elle ne l’a pas mis en valeur.
Je regardais Béatrice avec des grands yeux en lui disant « Mais comment on va faire?! ». Est-ce que je dois abandonné l’idée? Ou bien choisir la première qui me plait aussi ? Doit-on avouer à ma mère le prix de la robe ? J’avais l’impression d’être dans un film ! D’autant plus lorsqu’elle m’a annoncé le prix de la première robe qui me plaisait. Celle-ci était bien en dessous du budget de ma mère. Je lui chuchote alors « Ah oui, c’est tout ou rien là » et elle me répond « Oui, c’est comme au poker : c’est quitte ou double ». Nous nous sommes mises à rigoler toutes les deux de la situation.
Après cet épisode, nous avons fait comme si rien ne s’était passé et nous avons poursuivi et terminé les essayages. Il n’en restait plus que deux ou trois à passer. Mais je ne pensais qu’à celle d’avant. Je ne les ai donc pas sélectionné et Béatrice a pu les remettre dans les rayons.
Décision finale et danse de la joie
Alors voilà il n’en restait plus que deux. J’étais vraiment embêtée, je ne savais plus quoi faire. Je savais que je préférais la deuxième mais j’aimais quand même beaucoup la première aussi. Et je pensais au prix et à la réaction de ma mère quand on lui dirait. Parce que oui il fallait lui avouer tout ce qu’il s’était passé quelques minutes plus tôt dans la cabine.
Béatrice m’a donc proposé de les réessayer toutes les deux pour m’aider. Je repasse donc la première et je me rends compte que je suis vraiment bien dedans et qu’elle me plait beaucoup. Finalement peut-être que celle-ci « suffirait ». Mais je réalisais que je n’aimais pas le bas de la robe, la jupe en tulle souple était beaucoup trop simple. C’est surement pour cette raison que le prix était plus bas : il y avait moins de travail sur la jupe.
Le moment que j’attendais le plus est arrivé : l’heure d’essayer de nouveau LA robe. Je me re-re-re-regarde et je l’aime de plus en plus. Béatrice me propose d’aller marcher dans la boutique pour voir si je me sens à l’aise. Alors je déambule, je tourne, sur moi-même et je leur avoue que je me sens très bien dedans. C’est à ce moment-là que j’annonce à ma mère qu’elle est hors-budget. Lorsque nous lui avons annoncé le prix, elle a fait une tête !!! « Ah oui quand même« . Nous discutons pendant quelques instants puis je retourne en cabine pour me regarder à nouveau. C’est simple : je n’arrive plus à l’enlever. Je ne veux pas l’enlever. C’est celle-ci. Ma mère a surement du comprendre ce qu’il se passait en moi et m’a posé une question :
« Tu l’aimes vraiment ? Tu as le coup de cœur ? »
Je n’ai pas hésité une seconde pour lui répondre que oui, j’avais le coup de cœur pour cette robe. Celui que j’attendais depuis les tous premiers essayages, qui a mis du temps à arrivé mais qui était finalement bien présent. Je m’en rendais bien compte. Ma mère n’attendait que ça, que je trouve une robe au coup de cœur et c’est pourquoi elle m’a répondu
« Allez basta, on la prend ! »
Et sa réaction a déclenché en moi une montée d’émotions qui nous a d’ailleurs envahi toutes les deux. Je me suis mise à pleurer après m’être effondrée dans ses bras. C’était dingue. On a même fait pleurer Béatrice qui a versé une larme elle aussi. Des larmes de joies, de bonheur intense que nous ne sommes pas prêtes d’oublier.
Comment savoir qu’on l’a enfin trouvée ?
C’est la question que l’on se pose toutes ! Mais il n’ y a pas de réponse cartésienne, chacun vivra cette étape différemment. Au tout début de mes essayages, j’étais loin de m’imaginer que j’allais vivre une chose pareille, et finalement si, c’est arrivé. J’ai conscience d’avoir eu cette chance et je suis ravie d’avoir vécu ça, d’avoir ressenti ces émotions, et je remercie énormément ma mère de m’avoir fait ce cadeau.
Par ailleurs, je pense également que tout est question de feeling avec la conseillère. Quand je compare Le Clos des Mariées avec la toute première boutique bordelaise, il n’y a pas photo. La qualité du service, le professionnalisme et la sincérité des conseillères joue un rôle prépondérant. Du moins, pour ma part. Béatrice a vraiment été super avec nous, calme, à l’écoute de mes envies, douce et drôle aussi. Je n’aurai pas rêvé mieux !
Et voilà, grâce à elle j’ai pu repartir de Langon, comblée. J’ai souvent rêvé de ce moment à chaque fois que je passais devant une boutique de robes de mariée. Eh bien c’est chose faite ! Après être passée par toutes sortes d’émotions comme le stress, la joie, le rire, mais aussi la nostalgie et la tristesse : j’ai trouvé la robe de ma vie !
Je vous souhaite de vivre de beaux moments comme celui-ci ♥
Accès
13 Rue Maubec 33210 Langon
Informations
05 57 36 72 79
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