Vous savez que j’adore les chats? Je pense que oui, vu à quel point je suis folle de ma Gala… Eh bien un jour de février j’ai failli en kidnapper un… Je vous explique le pourquoi du comment !
En février, ma meilleure amie nous avait rendue visite! Du coup nous voulions faire de nouvelles choses tous les 3 pour avoir de beaux souvenirs! Alors nous nous sommes rendus dans le petit village de Nonza sur la côte ouest de l’ile. Encore plus beau que ce que nous avions imaginé : un petit paradis perché à plus de 100 mètre de la mer. En effet, le village est suspendu sur une vertigineuse falaise et sa tour génoise est édifiée à 167 mètres sur la falaise nord nommée Monte. J’en suis tombée amoureuse! Elle est tellement belle et le panoramique que vous avez lorsque vous arrivez au sommet… époustouflant!
Il était aux alentours de 13h lorsque nous sommes arrivés. On sort les sandwichs et on pique-nique. Il fait hyper beau, il n’y a pas de vent et nous sommes au calme. Bref, tout roule! Et mon niveau de joie va s’accentuer avec l’arrivée d’un bébé chat! J’étais toute excitée d’en voir un ici, c’était comme un cadeau du ciel!
Et contrairement à Gala, elle parlait !
Ah ça pour parler, elle parlait! Qu’est-ce qu’elle était chou (oui c’était une femelle!) à se dandiner autour de nous pour avoir un morceau de sandwich. Elle était affamée, du coup elle me faisait trop de peine. Je m’imaginais qu’elle n’avait pas de famille et qu’elle était abandonnée! En même temps toutes les raisons étaient réunies pour !
- Elle hurlait de faim
- Elle était toute seule dans ce petit village abandonné
Bon en fait que deux raisons, mais j’avais tellement envie de m’occuper d’elle et de la ramener à la maison. Et puis c’était un bébé. La pauvre, il fallait que quelqu’un l’éduque et prenne soin d’elle! J’imaginais Gala jouer avec et j’avais même trouvé son petit nom. Elle s’appellerait Nonza, comme le village! En gros, je m’étais fait un film et je me voyais la prendre avec moi!
Mais Charlotte m’a sorti de mon rêve en une fraction de secondes …
Marie, elle est toute propre, elle est forcément à quelqu’un du village!
Maaaaaaais non !!!! Une vraie gamine, j’étais une vraie gamine ça c’est sur! Mais en même temps elle était si chouuuuu ! Je craque sur les chats, mais encore plus sur les chatons affamés qui sont perchés à 160 mètres de hauteur, prêt d’une tour génoise et devant un paysage digne d’une carte postale! Sérieusement, vous ne la trouvez pas adorable?
Après avoir mangé, je me suis assise sur un banc et elle est venue à côté de moi. Elle s’est frottée à moi puis s’est couchée sur mes genoux. Si ça ce n’est pas une marque d’affection!! Elle s’est même mise à ronronner ! Je lui ai fait des papouilles pendant plus d’un quart d’heure. Qu’est-ce que j’étais bien ici. Je me souviendrais toujours de ce moment.
Ensuite, est venu le moment de partir. Je ne vous explique pas mon chagrin. J’ai même versé une larme (ne vous moquez pas!) parce que mine de rien je m’étais attachée à elle et je m’étais faite à l’idée que j’aurais pu l’emmener avec moi. Mais Max m’a raisonné en me disant que : 1. elle ne s’entendrait pas avec Gala et 2. si elle était à quelqu’un, cette personne aurait été éperdument triste. Et il a raison, jamais je n’aurais aimé qu’on me prenne ma Gala si je la laissais se promener dehors. Alors voilà, il est temps de lui dire au revoir. Je me lève du banc et je me dirige vers la tour où nous décidons de faire une photo souvenir. Je met le retardataire et je courre m’assoir à côté de Charlotte et Max. Et après 2 ou 3 photos, là voilà qu’elle revient. Elle se met entre mes jambes et elle gambade.
Laisse-moi, je dois partir!
J’ai déjà du mal à la quitter mais c’est encore pire quand c’est elle qui vient me chercher! Au secours, aidez-moi, c’est un supplice ! Max et Charlotte sont déjà devant moi, ils descendent les marches pour revenir au village. Je les suis, et je me retourne pour prendre une dernière photo de cette magnifique tour. Et qui je vois dévaler la pente en 3 secondes : bébé Nonza! On aurait dit qu’elle courait pour que je la prenne dans mes bras, comme après des retrouvailles. Je ne peux pas, je la regarde une dernière fois (ou pas) et je m’éloigne. Au fur et à mesure que je descend les marches, elle devient de plus en plus petites à côté de cette énorme tour! Le cadre est si beau. Une chose est sure, j’imprimerais cette photo et je la mettrais sous cadre. Et puis qui sait, peut-être que si je retourne à Nonza, elle sera la pour m’accueillir!
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