Nous sommes le 6 avril 2018. Tellement de personnes attendaient ce jour-là avec impatience… Mais pourquoi? Tout simplement car la deuxième saison de la Casa de Papel est enfin arrivée sur Netflix. Pour les impatients, comme nous, elle était disponible en streaming assez rapidement, en VOSTFR, certes, mais nous ne pouvions pas attendre… Il nous aura fallu deux semaines pour boucler la série en entier.
Quoi ? Vous ne connaissez pas ? C’est juste LE gros phénomène de ce début d’année ! La Casa de Papel est un thriller espagnol qui fut diffusé sur la chaîne Antena 3, en 2017; et c’est Netflix qui en a repris la diffusion en fin d’année. On dit merci qui ? Merci Netflix ! Merci car oui c’est une série qui déchire, oui on en devient vite accro, et oui ça faisait longtemps qu’on avait pas vu de série de ce niveau là. Bref c’est un carton international.
Si vous êtes passés à côté, c’est le moment de rattraper le temps perdu ! Et si vous n’êtes pas abonnés à Netflix, NO PROBLEMO ! Vous trouverez les épisodes sur Internet assez facilement. Petit conseil : regardez la série en version originale avec les sous-titres français. Il n’y a pas photo ! Eh n’ayez pas d’a priori. Oui les espagnols parlent vite mais vous aurez quand même le temps de lire et de visionner les images.
Le synopsis
Un homme mystérieux surnommé « El profesor », planifie le plus gros braquage jamais organisé. Pour exécuter son plan, il recrute les meilleurs malfaiteurs du pays qui n’ont rien à perdre. Le but est d’infiltrer la fabrique nationale de la monnaie afin d’imprimer 2,4 milliards d’euros, en moins de onze jours et sans verser une goutte de sang.
Un casting au top
Qu’est-ce qu’on les a aimé ces personnages! Tous, sans exception, apportent quelque chose de particulier. Au fil de la série, nous découvrons leur histoire et comprenons pourquoi ils en arrivent à vouloir réaliser le casse du siècle. Leur prestation en tant qu’acteur compense parfois des scènes peu crédibles. Perso j’ai adoré l’idée de leur donner des noms de capitale : Tokyo, Rio, Berlin, Helsinki, Nairobi, Oslo, Moscou et Denver. Le professeur, lui, m’a fait penser à Michael Scofield dans Prison Break. On y retrouve beaucoup de similitudes dans leur façon de tout prévoir, tout anticiper. Charismatiques et géniaux, ils arrivent à gérer des situations impossibles avec une aisance déconcertante.
Court mais intense !
La série ne fait que 15 épisodes et se scinde en deux parties, ce qui est plutôt court par rapport aux séries d’aujourd’hui. Et en même temps il n’en fallait pas plus, pas moins. On ne s’ennuie pas une seule seconde, ce que l’on peut reprocher aux séries à rallonge justement. Là, on est pris au piège dès les dix premières minutes de l’épisode 1 et le suspense est insoutenable jusqu’au dernier. Une façon de planter le décor incroyable, que je n’avais pas vu depuis Prison Break (août 2005). Cela rend la série très efficace avec un rythme d’enfer. Quelques scènes cultes viennent ajouter quelque chose de spécial qui la démarque de beaucoup d’autres.
Ce petit bijou mêle action, suspense, humour et même des histoires d’amours qui peuvent soulever des questions morales : Qui est gentil ? Qui est méchant ? C’est aux spectateurs de se faire leur propre opinion sur la frontière qui sépare le bien du mal. Il est vrai qu’on a l’habitude de voir ce genre de scénario dans un format film. Je pense notamment à la trilogie Ocean (eleven, twelve et thirteen), ou encore Inside Man avec Denzel Washington et Clive Owen. On y retrouve donc des similitudes dans les scénarios. C’était osé de le tenter en série mais c’est grandement réussi. De gros moyens techniques, visuels ont été déployés pour le tournage, un bon montage et une bonne musique de fond.
J’espère sincèrement vous avoir convaincu car vous allez vibrer devant cette série, croyez moi !
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