De Ciboure à Socoa il n’y a qu’un pas ! Ou presque… Bon d’accord un peu plus de deux kilomètres. A l’occasion des dernières fêtes de Noël, nous avons rejoins la Côte Basque. Notre famille possède un vieil appartement rénové qui se situe en face du port de Ciboure, quai Maurice Ravel, ce qui nous permet de nous y rendre, quand nous souhaitons nous évader…
2,4 kilomètres exactement nous séparent du fort de Socoa ! Et en montée en plus. Même pas peur, nous les dévorons à chaque fois. Sur une route normale cela paraîtrait long, mais sur la route qui mène à Socoa, c’est beaucoup trop court. Quel plaisir à chaque fois d’admirer ce décor. C’est une bouffée d’oxygène, un dépaysement total que l’on ressent lorsque l’on longe cette baie magique.
Marche matinale jusqu’au fort
En sortant de l’appartement, nous entamons notre promenade en longeant la toute petite plage de Ciboure. Une plage que nous aimons forcément puisqu’elle n’est pas souvent occupée. Nous avons l’impression qu’elle est à nous lorsque l’on y va. Mais c’est l’hiver, donc ce n’est pas au programme. Nous continuons en direction de Socoa et profitons de chaque point de vue. Nous apercevons le fort et cela nous motive car mine de rien ça monte !
A mi-parcours, nous pouvons contempler la grande plage de Saint-Jean-de-Luz, puis la pointe de Sainte Barbe dans le prolongement de la plage. C’est tellement agréable et apaisant, l’air que l’on respire nous semble si pur. Nous prenons des photos et capturons chaque instant comme à chaque fois. Notre appareil doit en avoir marre de prendre les mêmes clichés mais nous ne pouvons nous en passer ! En arrivant là bas, nous passons devant la plage de Socoa, puis nous traversons un petit pont avec une rivière qui vient se jeter dans la baie : l’Untxin.
Nous arrivons au fort où se situe un petit port composé de barques colorées dont une qui est rose ! Je vous passe en détail la réaction de Marie. Mon dieu je l’ai perdue à ce moment-là…
Je te laisse là et je continue…
Pas de réponse, tampis. Du coup j’ai continué et elle a fini par me rejoindre au niveau de la digue qui prolonge le fort. C’est parfois interdit et impossible d’y accéder en fonction des marées. Mais ce jour là c’était plutôt calme donc nous avons pu nous aventurer sur la digue. Et là encore de vraies cartes postales avec, de droite à gauche, la vue sur Socoa, Ciboure, Saint-Jean-De-Luz puis Sainte-Barbe et sa pointe. On aperçoit également la Rhune, un sommet des Pyrénées haut de 905 mètres.
Il y a également un plage très sympathique à côté du fort. Nous nous y sommes déjà arrêtés et le cadre est vraiment beau.
La ville de Socoa
Socoa est un quartier que se partage la ville de Ciboure et d’Urrugne. L’ambiance y est particulière, on est tout de suite séduit lorsque l’on entre dans ce petit village familial et ultra charmant. Les plages, composées de sable fins, font le bonheur des familles et des enfants car elles ne sont pas dépendantes des caprices de la marée. Pas de risque de se faire emporter par une vague ou encore de ne pas réussir à revenir à cause du courant. Il y a la plage de Socoa, la plage du fort et la plage du carré. Trois petites merveilles !
Socoa est également très réputé pour son fort, qu domine la baie et surveille un petit port de petites embarcations colorées rappelant les couleurs du Pays-Basque. La ville dispose aussi d’une base nautique comme point de départ pour les jets-skis, voiliers, pirogues et autres bateaux de plongée.
Au niveau de la gastronomie, plusieurs restaurants vous proposent des produits du Pays-Basque et vous font profiter des derniers arrivages de la pêche locale. Un multitude de saveurs sont à votre disposition.
Pour les amateurs de raquette en tous genre, un fronton est mis à disposition du public pour pratiquer l’un des sports nationaux : la pelote basque ! On ne s’ennuie pas à Socoa, il y en a pour tous les goûts ! Quand les uns se rendent aux fêtes de quartier, les autres assistent aux spectacles de danse ou de force basque (jeu de corde en équipe). Quand certains admirent des feux d’artifices ou profitent des concerts sur la plage, d’autres participent à des tournois de beach rugby ou de beach volley.
Le fort
Le fort de Socoa à Ciboure est un édifice important dans l’histoire de la cité. L’histoire du fort commence sous Henri IV. Soucieux de protéger Saint-Jean-de-luz de l’ennemi espagnol, il envisage de construire une forteresse. Des divergences entre les différentes communes feront échouer le projet. Le fort de Socoa ne verra le jour que sous le règne de Louis XIII.
En 1636, les espagnols prennent le fort et nomme la citadelle « Fort de Castille ». Quelques années plus tard, la souveraineté française est rétablie, l’ouvrage est alors achevé et prend le nom de fort de Socoa.
En 1686, Vauban, en tournée d’inspection dans les Pyrénées, entreprend de renforcer le fort et projette de construire une jetée pour améliorer son accès. Les travaux furent dirigés par Fleury et s’achevèrent en 1698. Le site abritait une caserne et une chapelle.
Le fort de Socoa deviendra bientôt une plateforme scientifique. Un espace transfrontalier où sera créé une filière d’excellence autour de l’océan et de la glisse.
Accès
Fort de Socoa 64500 Socoa (Commune de Ciboure)
Ce que nous avons aimé
Les beaux paysages du début à la fin
Les point de vue différents sur Saint-Jean
Les vagues qui se déchaînent sur la digue : un vrai spectacle
Le site calme et ressourçant
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